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Le CorsicaBlog
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27 décembre 2006

Canti di Corsica

http://www.dailymotion.com/swf/72PlMyZiK3hdWrnn"

Juste un lien pour cliquer sur une vidéo qui confirme qu'en Corse.....le chant est inné dès le berceau.

Ce jeune homme de 19 ans a été entendu au cours d'une soirée musicale qui a eu lieu l'été dernier dans le village de Rutali, à la surprise des musiciens, qui vont improviser les arrangements vocaux de "Corsica" (Petru Guelfucci) et devant un public médusé.

Il y a en Corse des talents à faire palir tous les casting de la StAR AC' !!

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Sur le lien ci-dessous vous pourrez regarder le groupe culte : " Canta U Populu Corsu"

http://www.dailymotion.com/swf/780R0EyIcPE3k3ruK

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En cliquant sur ce lien ci-dessous vous pourrez apprécier la chanteuse Jenifer, à l'occasion d'une rencontre télévisée avec le groupe "Chjami Aghjalesi"

http://www.dailymotion.com/swf/1p09nCnzZ1tfM52iQ

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Sur ce lien vous verrez que Jacques Dutronc s'intègre également très bien dans nos chants avec le groupe "Tavagna"

http://www.dailymotion.com/swf/3HhTBah79kYp54o0E

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Un petit clin d'oeil pour 2 guitaristes exceptionnels. 2 polonais pourtant bien connus des calvais. Marcin Czarnecki et Piotr Debowski. 2 artistes sillonnant le monde pour des concerts classiques souvent télévisés jusqu'aux USA.......leurs noms ?...Los Desperados

L'été ils viennent à Calvi pour, chaque soir, enflammer les ambiances du parvis de l'église ou des terrasses du port

frontok

En cliquant sur le lien ci-dessous vous suivrez un extrait d'un de leurs derniers passages sur une chaine télévisée.

http://www.dailymotion.com/swf/1OjhYJupEpgBX6w9N

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23 décembre 2006

L'origine du Sapin de Noël

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Les peuples celtes qui considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil, avaient déjà coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire. Ils avaient choisi l'épicéa pour représenter, ce jour là, l'arbre de l'enfantement.

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Au 11e siècle, le monde religieux représentait dans les églises, des scènes appelées Mystères, (dont celle du Paradis) durant le calendrier de l'Avent. Garni de pommes rouges, un sapin symbolisait alors l'arbre du Paradis avec Adam et Eve en hommage à leur canonisation faite un 24 décembre..

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Au cours du 15e siècle, des fidèles chrétiens commencèrent à  en installer, pour leur célébration familiale, dans leurs maisons, la veille de Noël.

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Toutefois, le premier arbre de Noël tel que nous le connaissons, serait apparu en Alsace en 1521.

On parlait alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant le jour de Noël.

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Cette pratique était répandue en Alsace et dans la région de Bâle. Elle représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.

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En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise ses habitants à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la St Thomas, le 21 décembre.

Des roses, symbolisant la Vierge, faisaient partie de leur décoration, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.

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Les pommes y avaient toujours une valeur symbolique, en référence à l'ancien calendrier des saints, où le 24 décembre était réservé à Adam et Eve.

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A l'époque toutefois, l'Eglise considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne.

En effet, avant que la fête de Noël existe, il se pratiquait déjà un rite païen lors du solstice d'hiver où l’on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs et du blé.

Plus tard, on accrocha une étoile à son sommet, symbole de l'étoile de Bethléem qui devait guider les Rois Mages.

Dès lors ce geste conquit peu à peu les communautés protestantes d'Allemagne du nord et celles des grandes villes et le sapin de Noël occupa une place de choix dans les églises des deux religions.

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En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles en 1738 par Marie Leszczynska, épouse du roi Louis XV.

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Au 18e siècle, la coutume du sapin décoré était déjà bien implantée en Allemagne, en Autriche et même en France. 

Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.

En 1837, Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans, d'origine allemande fit décorer un sapin au Château des Tuileries, pour les fêtes de Noël.

En 1841, le prince Albert (originaire d'Allemagne), époux de la reine Victoria, fit dresser un arbre de Noël au château de Windsor, en Angleterre.

La mode du sapin de Noël se répandit alors rapidement chez la bourgeoisie britannique et se propagea ensuite chez les gens du peuple.

À l'époque victorienne, un beau sapin de Noël devait avoir six hauteurs de branches et être posé sur une table recouverte d'une nappe de damas blanc. On le parait de guirlandes, de bonbonnières et de fleurs en papier.

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On commença bientôt à voir des premiers sapins illuminés.

Comme la cire était coûteuse, on plaçait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches. Les premières bougies furent fixées au bout des branches des sapins au moyen de cire ou d'épingles. Arrivèrent par la suite les petites lanternes et les petits bougeoirs facilitant l'installation des chandelles.

Sapin_de_Noel

En France, cette tradition se généralisa dans tout le pays après la guerre de 1870.

Les émigrés de l'Alsace-Lorraine occupée firent largement connaître la tradition du sapin à tous les français; on disait : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël".

A la fin du 19e siècle tout le pays l'avait adopté.

Il fit ensuite son apparition aux Etats-Unis, à la Maison Blanche.C'est à partir de 1880 qu'on a pu y voir les premières décorations avec des ampoules électriques. 

Mais c'était tout de même rare car, à cette époque, le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.

Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art.

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Les artisans y travaillaient de nombreux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois. 

On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).

La boule de Noël qui décore aujourd’hui nos sapins, est née en 1858, à Meisenthal en Moselle.

Jusqu’alors, traditionnellement, on y accrochait toujours des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus de fruit. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même l’illusion, de créer des boules représentant des pommes et autres fruits.

La boule de Noël était née.

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Les bougeoirs à pince firent ensuite leur apparition vers 1890. Quant aux globes de verre et aux lanternes, ils furent créés entre 1902 et 1914 avec les guirlandes de papier brillant puis les guirlandes électriques, moins dangereuses que les chandelles.

Depuis, les innovations se sont succédées jusqu’à remplacer l’arbre naturel par un sapin artificiel, en rajoutant des guirlandes musicales et des décorations ciblées par des styles toujours nouveaux.

15 décembre 2006

NOEL en CORSE

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NOËL EN CORSE: « FUOCHI, VIGILIA E SICRETI »

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Les Évangiles ne disent rien sur le jour de la naissance du Christ, aussi l'Eglise primitive ne le célébrait-elle pas. C'est à la fin du III° siècle, que l'Eglise d'Occident, adopta le 25 décembre comme véritable date de la Nativité du Christ et l'Eglise d'Orient se rangea plus tard à cette décision. Les autorités ecclésiastiques décidèrent donc de célébrer le 25 décembre car il était coutume chez les païens de célébrer ce jour là la naissance du soleil, ils allumaient des feux en signe de fête, les chrétiens prenaient aussi part à ces réjouissances.
Toute chrétienne qu'elle soit, la fête de Noël garde aujourd'hui encore quelques traces de ce lointain paganisme.

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Les feux de Noël

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Le point culminant de l'Avent se situait durant « a Vigila » la veillée de Noël. Le soir de Noël on retrouvait le rituel largement diffusé de la bûche « u ceppu di Natale », on mettait dans la cheminée autant de bûches qu'il y avait d'individus vivants dans la famille. Si on oubliait une bûche, il pouvait y avoir un mort dans l'année suivante. Au moment de se mettre à table, le père de famille faisait mettre tous ses enfants à genoux autour de la cheminée, avec une feuille de laurier dans la main. Le père de famille tenait de plus, un verre rempli de vin. Lorsque chacun avait pris sa place, il récitait quelques prières et ordonnait ensuite à ses enfants de jeter leur feuille de laurier dans le feu, par rang d'âge, en commençant par le plus jeune. La mère les imitait et, après elle, le père y jetait aussi sa feuille et son vin.

A Bonifacio toute la famille se tenait devant le feu le père avait dans ses mains une assiette où étaient déposés des desserts et un verre de vin, chacun, en commençant par le plus jeune, prenait une friandise et la jetait au feu, pour finir le père vidait le verre de vin dans l'âtre. Ces offrandes étaient accompagnées de prières, et de l'énumération à haute voix de tous les membres de la famille, les morts étant associés aux vivants.

A Bastia, la veille de Noël, on célébrait jadis, le « Cunfocu ».

Le gouverneur de la Sérénissime République de Gènes offrait au palais une collation dite « publique », mais à laquelle n'étaient en fait invités que les corps constitués et les « principaux » de la ville. On y entendait d'abord la lecture des voeux, venait ensuite le Cunfocu à proprement parler : le gouverneur allumait un grand feu de bois  sur lequel il jetait une carafe de vin et un plat de confiseries. Cette cérémonie dura encore jusqu'à la fin de la présence génoise.

Si la fête de Noël est essentiellement une fête familiale, dans certains villages on fait encore un grand feu « u focu natalescu » devant la place de l'église. Jadis le feu devait brûler jusqu'au premier de l'an; ce qui donne une dimension communautaire plus large au rituel et qui n'est pas sans rappeler les feux du solstice d'hiver.

Les enfants du village devaient passer dans chaque maison pour collecter des bûches pour le « focu ». Chaque famille donnait autant de bûches que d’occupants dans la maison en comptant même les défunts. La récompense était d’aller chercher des braises dans le « focu natalescu » pour les mêler à celles de leur « fucone » en guise de protection des esprits maléfiques.

Le repas de la vigile

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Clôturant le temps de l'Avent, le repas de la veille de Noël était toujours maigre « A chi manghia carne a vigilia di Natali, corpu di lupu, è anima di cane »  affirme le dicton.
Le repas de la vigile  n'est pas codifié, on y sert parfois, une soupe de pois chiches ou de haricots on y  ajoutait parfois des pâtes « i tagliarini », en signe de prospérité.

A Carbuccia on commençait par « Da à mangia a u bambinueddu » le geste rituel de donner quelques cuillères de soupe au feu, censées nourrir l'enfant Jésus.

La veille de Noël, à Ajaccio, on mangeait des pâtes cuites avec le bouillon de murène alors que le reste était servi frit et grillé.

A Bastia , on préparait aussi ce jour là, les anguilles grillées frites ou au four. Jadis  des tartanes emportaient vers Naples les grosses anguilles de Biguglia, « e capitoni », aux approches de Noël, les  familles napolitaines en consommaient aussi pour la vigile de Noël.

Mais le plus souvent on se contentait de quelques biscuits, canistrelli ou mustosi  et de fruits frais, nèfles, kakis, oranges, ou secs, amandes, noix, figues ou de quelques châtaignes grillées. Réunis autour du feu en attendant minuit,  on racontait «  e fole » des histoires de fées ou bien on jouait à prédire l'avenir, en jetant  des feuilles d'oliviers ou des grains de céréales dans le foyer brûlant .

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En Balagne, en Castagniccia et dans le Fiumorbu, s'est perpétuée jusqu'au début du siècle dernier la coutume des sept veillées où, les jeunes gens seuls ou en petits groupes, rendaient visite à sept familles. Ils amenaient une bûche, restaient un moment et partageaient les douceurs réservées à la veillée.

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Prières et secrets

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Entre le premier et le dernier coup de cloche, appelant à la messe de Minuit, tout était possible et les forces du mal pouvaient être annulées.
C'était entre le premier et le troisième coup que s'apprenaient « i segni » les « sicreti vardati » . Ce soir là les guérisseuses « signadore » celles qui signaient,  transmettaient oralement les formules des prières magiques qui étaient destinées à « lever le mal »

La famille réunie autour du feu en attendant l'heure du départ pour la messe , disait la prière des morts: « Eiu vi pregu, anima santi, Eiu vi pregu à tutti quanti; Seti stati come noi, si vinara come voi altri; Chi Diu vi dia pace e riposu in u santu paradisu E cusi sia" »

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Après la messe de minuit pour se sustenter et se réchauffer, on faisait griller contre la flamme de la viande de porc fraîche, i figatelli , i sangui natalecci , a rivia....Du vin, des châtaignes rôties, des beignets de courge et un gâteau au brocciu, complétaient ce sommaire repas.

On mettait sur la table un couvert en plus « u piattu di u puvarettu » et les enfants recevaient en cadeau « l'orange de Noël ».

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Noël est précédé de l'Avent, du latin « adventus », arrivée. L'Avent ou Carême d'avant Noël, durait autrefois six semaines environ, il commençait à la Saint Martin ou le lendemain de cette fête. Déduction faite des six à sept dimanches, non jeûnés, il y avait, de la saint Martin à Noël, trente six à trente sept jours de jeûne. Il fut réduit par la suite à vingt jours, il commençait alors le dimanche le plus proche du trente novembre. Suivait la période festive de 13 jours de Noël à l'Epiphanie.

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